En un peu plus de 100 ans, Cachan s’est développé tout en préservant de nombreux espaces de nature : parcs, jardins, promenades ou encore sentes. Sur 278 hectares de superficie, la trame verte de la ville représente 50 hectares, soit près de 18 % de son territoire.
Entre 2021 et 2024, la Ville a augmenté les espaces dédiés à la nature et au végétal en procédant à différents aménagements : création de vergers urbains, nouveaux jardins d’ornement, végétalisation d’espaces jadis bétonnés, comme les abords de l’hôtel de ville, ou encore transformation d’une cour d’école en cour oasis.
Ces développement ont permis de dépasser les 15 m² d’espaces verts publics de proximité par habitant.
Plan des espaces verts de Cachan.
Parcs et jardins
Ce magnifique espace naturel de 3 hectares situé en plein cœur de Cachan était anciennement la propriété et dépendance de la demeure de Benjamin Raspail. Le parc, qui appartient aujourd’hui à la Ville depuis qu’elle en a repris la propriété et la gestion auprès du Conseil départemental du Val-de-Marne en 2015, comprend des essences rares, une bambouseraie et des aires de jeux.
Tout au long de l’année de nombreux événements y sont organisé (fête de la nature, fête des vendanges, cinéma en plein air, fête de la musique, bal du 14 juillet, etc.)
Créé sur les hauteurs de Cachan en 1980, d’une superficie de 1.66 hectares, le jardin panoramique est issu d’une ancienne propriété du Département, rétrocédée à la Ville en 2012. Il offre un point de vue exceptionnel sur la vallée de la Bièvre.
En 2024, la Ville a introduit des plantations arborées et arbustives, avec le soutien du plan « 50 000 arbres » piloté par le Département du Val-de-Marne, et en lien avec Reforest’action, un acteur mondial de la reforestation et de l’agroforesterie depuis 2010 : 1 350 m² de plantations forestières ont ainsi permis de densifier la lisière boisée le long de l’autoroute.
D’une superficie de 7 140 m2 (0,7 hectares), cette ancienne propriété du commandant Simonnin a été léguée à la Ville pour en faire un parc public à destination des enfants. Aménagé en 1956, le jardin est devenu le premier square de Cachan. Il accueille une piste de bicross, un skate-park et, depuis 2024, une tyrolienne (projet issu du budget participatif). Avec ses 47 essences d’arbres, il prolonge la trame verte piétonne du centre-ville vers l’écoquartier de la gare.
Le jardin accueille également une partie de l’année des moutons d’Ouessant qui viennent entretenir la pelouse.
Créé en 2002, d’une superficie de 1 600 m², le jardin d’Arménie, dont le nom rend hommage aux victimes du génocide arménien, est planté de rosiers paysagers, grimpants et tiges. Il abrite également un arbre aux mouchoirs (Davidia involocrata), choisi pour sa rusticité et sa floraison spectaculaire en mai-juin.
Début 2024, le jardin s’est transformé en jardin des senteurs, avec des arbustes à fleurs, vivaces, bulbes et plantes aromatiques soigneusement choisis par les jardiniers de la Ville pour leur parfum.
Le jardin Le Vallon est installé près de l’ancien Château des Arcs, sous l’aqueduc Médicis. Véritable havre de fraîcheur l’été, ce jardin arboré inauguré en 2004 comprend une aire de jeux et un espace boisé classé. On s’y promène dans une ambiance de sous-bois, avec une végétation touffue, alternance d’essences rares et d’arbres couvrants.
Créé en 2018 après la rénovation du théâtre, d’une superfice de 2 000 m², il prolonge la trame verte en centre-ville. Son jeu de murets répond à la façade du théâtre et son parvis végétalisé accueille de multiples animations.
Créé en 2018 après la rénovation du théâtre, d’une superfice de 2 000 m², il prolonge la trame verte en centre-ville. Son jeu de murets répond à la façade du théâtre et son parvis végétalisé accueille de multiples animations.
La création de ce jardin de 450 m² s’inscrit dans la première phase d’aménagement de la promenade du Loing et du Lunain. Réalisé en 2023 entre la route nationale et le pont du Loing, ce jardin est le fruit d’une concertation citoyenne. Il accueille une aire de jeux et un verger de quartier.
Son nom lui a été donné en hommage à Belle du Berry, chanteuse, comédienne et auteure-compositrice cachanaise décédée en 2020, qui habitait le quartier.
Actuellement fermé au public en raison de travaux pour la réalisation d’un ouvrage annexe de la ligne 15 du Grand Paris.
Réalisé par le sculpteur cachanais Raymond Martin, auteur notamment de la statue du Maréchal Leclerc porte d’Orléans, la ninfe Bièvre symbolise, depuis sa création en 1969, la divinité de la Bièvre qui donnait jusqu’au début du 20ème siècle, un caractère plein de charme à notre commune. Allongée au centre du bassin du jardin de l’hôtel de ville, elle nous invite à profiter des plaisirs aquatique et bucolique de notre cité.
Dans la lignée de Brassens avec qui il lui arrivait de se produire sur scène, René-Louis Lafforgue faisait partie de ces auteurs-compositeurs-interprètes talentueux dont les chansons ont marqué les années 1950. Avec son côté anar, l’auteur de Julie la Rousse habitait rue du Docteur Hénouille et le chanteur de cabaret revenait souvent à Cachan animer les soirées du café Minute du centre-ville.
Comprenant deux grandes aires de jeux, le square René-Louis Laforgue est particulièrement accueillant pour les familles du centre-ville et les scolaires de l’école Belle-Image.
Créée en 2021, l’extension du square de 500 m² a permis de développer un verger urbain planté d’arbres fruitiers et d’arbustes à baies comestibles.
Inaugurée en 2015, d’une superficie de 1 200m², l’esplanade de la fraternité est un espace vert rassemblant huit essences d’arbres et d’arbustes et de plantes vivaces avec une prédominance des tons bleus et une aire de jeu pour enfants. Elle intègre dans sa composition paysagère une œuvre de la Cachanaise Charlotte Franchisey. Elle relie le jardin du théâtre à la promenade des rives.
Deux grandes promenades inter-quartier structurent la trame piétonne cachanaise : la promenade du Loing et du Lunain (d’est en ouest) et la promenade de Bièvre sur le tracé de la Bièvre recouverte (du nord au sud).
De nombreux sentiers, escaliers et voies piétonnes à travers la ville complètent le maillage piéton, qui continue de s’étendre : création des sentes des Blanchisseries (2018), des Lavandières (2019) et des bords de Bièvre (2019), aménagement de l’escalier paysager de la montée aux vignes (2020), rénovation d’un premier secteur de la promenade du Loing en 2023.
Le Comité du tourisme du Val-de-Marne et la Fédération française de randonnée ont d’ailleurs intégré Cachan dans leurs circuits de grande randonnée.
Le projet d’aménagement paysager de la promenade du Loing et du Lunain se situe entre la RD920, l’avenue Aristide-Briand et la rue Camille-Desmoulins.
Le projet est composé de trois secteurs sur les 900 mètres linéaires de promenade, qui sont aménagés en phases successives. Le secteur A, sur 2 858 m², qui comprend le jardin Belle du Berry, a été achevé en 2023, les secteurs B et C seront fin 2024.
Sur 700 mètres linéaires, soit près d’1 hectare, la promenade du boulevard de la Vanne offre une jolie balade, avec une très belle vue sur la vallée. Pour prolonger la promenade, quelques petits sentiers agréables sont situés derrière l’école de la Plaine.
Aménagées en 2006 sur 300 mètres linéaires, soit 3 000m², les rives de Bièvre est le nom donné à la promenade située en plein cœur du centre-ville. Passants et riverains peuvent déambuler dans les allées bordées de plantes et de fleurs multiples (joncs, roseaux, aulnes, saules et magnolias). Un jeu de bassins et de plans d’eau évoque la Bièvre, qui traverse la ville en souterrain. Des tables d’orientation disposées tout le long du parcours permettent de découvrir l’histoire de cette rivière.
La promenade se prolonge vers le nord de la ville avec les bords de la Bièvre (ouverts en 2019) reliant les sentes des lavandières et des blanchisseries.
Aménagé en 2016 sur une ancienne friche urbaine de 450 m², ce petit jardin se situe près d’un mur ravalé et habillé d’un parement en gabion évoquant les anciens murs de pierre présents dans le centre ancien. Un cheminement en traverses de chêne invite les passants à entrer dans le jardin, qui se compose de massifs de graminées, de plantes vivaces, de végétaux et d’arbustes.
Projet issu du budget participatif 2019, le mur végétalisé est un espace réalisé en 2020 aux abords du centre socioculturel Lamartine. Il accueille plantes grimpantes, plantes aromatiques et plantes à fleurs sur une surface de 5 m².
En l’an 2000, la Ville a décidé de faire revivre le passé viticole de Cachan. 400 pieds de vigne ont été plantés sur une surface de 1 800 m², complétés de 200 pieds supplémentaires en 2016.
Vendange, pressage et dégustation de la nouvelle cuvée donnent lieu chaque année à de beaux moments de convivialité avec les Cachanais.
Les vignes, entretenues par le service des Espaces verts, sont également un lieu d’atelier pour les enfants des écoles.
Aménagée en 2020, d’une superficie de 1 900 m², la montée aux vignes constitue le maillon nord de la promenade inter-quartier permettant de relier cet espace naturel viticole au centre-ville par un escalier paysager de 200 marches, bordé de plus de 150 pieds de vigne.
Réalisée en 2021 et 2022, la nouvelle esplanade végétalisée de 3 500 m² valorise le bâtiment de l’hôtel de ville, classé monument historique, et concilie les différents usages (circulation piétonne importante, rassemblements et animations, accessibilité des secours et mobilités réduites).
L’école du Coteau a été choisie comme projet pilote pour repenser l’aménagement et la végétalisation des cours d’école de Cachan. Sur 4 000 m², de nouvelles espèces ont été plantées en complément des platanes existants et des points d’eau ont été installés en vue de créer des ilots de fraîcheur et un cadre durable et attractif pour les enfants.
Des projets à venir
Des projets sont en cours en 2024 et leur réalisation contribuera à amplifier la présence végétale cachanaise.
Projet phare, Campus Cachan est un quartier innovant et écologique en devenir sur les emprises de l’ancien campus de l’École normale supérieure (ENS) de Cachan. La reconversion de ce site, à proximité immédiate du centre-ville, présente en effet un potentiel d’aménagement majeur pour la ville et un enjeu de développement urbain de premier plan à l’échelle de la métropole.
Tout en réaffirmant la vocation d’enseignement et l’identité scientifique du campus, la Ville a souhaité le réaménager pour en faire un poumon vert ouvert à tous, habitants comme étudiants. Pensé comme un vaste parc, le nouveau campus s’articulera autour d’un espace boisé classé (EBC) préservé, d’une clairière, d’un espace dédié à l’agriculture urbaine et de promenades végétalisées.
Le patrimoine arboricole du campus s’enrichira de nouvelles essences et les espaces plantés abondants viendront compléter l’espace boisé classé existant.
La Ville travaille sur la création d’un troisième verger de quartier de 350 m2 aux abords du conservatoire.