Du 22 novembre au 1er décembre 2024, laissez-vous emporter par l’énergie et le talent du cinéma africain.
Le festival Ciné regard africains est de retour fin novembre, avec une programmation riche qui invite à décentrer son regard et s’ouvrir à la diversité. Neuf longs métrages, sept courts métrages, douze pays d'Afrique représentés : cette année encore, les films à l’affiche du festival ont de quoi ravir les cinéphiles avertis et les simples curieux.
Promouvoir le dialogue interculturel à travers le cinéma
Pour l’association Afrique sur Bièvre, initiatrice du festival, la philosophie de cette 17e édition reste identique à celle des éditions précédentes : faire connaître la diversité des cinémas d’Afrique, dont les films ont du mal à être produits et diffusés. En cherchant à développer le dialogue interculturel dans le domaine du cinéma, l’association inscrit par ailleurs son action dans le cadre du Festival des solidarités, un événement collectif qui prône la solidarité internationale, l’égalité et la justice sociale.
En d’autres termes, il s’agit d’offrir aux spectateurs une meilleure connaissance de l’autre par le biais du cinéma. Les séances scolaires organisées à destination d’élèves de CM2 ont permis l’an dernier d’accueillir plus de 800 d’entre eux. Elles sont un moyen de contribuer à leur ouverture d’esprit. En cela, le festival s’inscrit pleinement dans la volonté de la Ville de Cachan de valoriser la diversité et la tolérance.
Un septième art africain bien vivant
Le festival se donne aussi pour ambition de représenter, au travers de sa sélection, un continent africain extraordinairement divers en termes de cultures et de langues.
Dans leurs films, les réalisateurs interrogent avec talent l’histoire comme l’avenir du continent. Ainsi, la réalisatrice et actrice franco-sénégalaise Mati Diop, qui estime que le cinéma est avant tout politique, en fait une brillante démonstration dans son film Dahomey, récompensé par l’Ours d’or à Berlin en février dernier. Dans La mère de tous les mensonges, Prix de la Mise en scène dans la section « Un certain Regard » et « Œil d'or du meilleur documentaire » à Cannes en 2023, la marocaine Asmae El Moudir rejoue sa propre histoire en utilisant le dispositif cinématographique même comme un puissant moyen de thérapie familiale.
Programmation
Vendredi 22 novembre 2024 : soirée d’ouverture au cinéma La Pléiade à Cachan, avec le film Harka, du réalisateur tunisien Lotfy Nathan.
Samedi 23 novembre 2024 en fin d’après-midi et en soirée : deux séances de courts métrages, présentés par un spécialiste des cinématographies d’Afrique (Michel Amarger), suivies du vote du public pour l’attribution du prix du court métrage.
- Première séance (3 courts métrages)
- I promise you paradise, de Morad Mostafa (Égypte, 2023)
- Nous les griots, de Demba Konaté (Sénégal, 2023)
- Rentrons, de Nasser Basalah (Algérie, 2023)
- Deuxième séance (4 courts métrages)
- Boussa (Bisou), de Azedine Kasri (Algérie, 2023)
- Better than Earth, de Sherif El Bendary (Égypte, 2024)
- Katope, de Walt Mzengi Corey (Tanzanie, 2023)
- Villa Madjo, d’Elen Sylla Grollimund (Côte d’Ivoire, 2023)
Dimanche 24 novembre 2024 à 16h : projection du long métrage Mambar Pierrette, de Rosine Mbakam (Cameroun, 2023). L’entrée gratuite est prise en charge par le Comité des relations internationales et des jumelages (CRIJ).
Tarifs à Cachan : 7 € (plein), 6 € (étudiant, retraité, chômeur).
Les films sont également projetés dans les cinémas d'Antony, Arcueil, l'Haÿ-les-Roses et Villejuif. Ils sont suivis de débats animés par des professionnels du cinéma et, dans la mesure du possible, en présence de leurs réalisateurs. Pour en savoir plus : www.asurb.com